De nos jours, aucun film n’échappe aux effets spéciaux. Souvent critiqués et boycottés par certains réalisateurs, ils sont pourtant l’outil parfait pour corriger l’image, supprimer des éléments en trop ou tout simplement changer la couleur du ciel !
Comment imaginer un film sans une introduction digne de ce nom ? L'introduction a le but de poser l'ambiance du film et est souvent finie par un titre qui peut en dire long sur le film. Découvrez les secrets derrière le titrage et l'animation dans ce cours.
Le compositing est l'étape finale dans la conception d'effets spéciaux. Cela consiste à assembler tous les éléments visuels afin de crée l'image parfaite qui sera montée dans le film.
Une image comme assemblage d'images
Lorsque tu observes une image sur internet ou un film en couleur au cinéma, il faut se rendre compte qu'une simple image est composée de plusieurs couches ou plusieurs canaux qui permet par exemple de créer la couleur !
Une image produite par un écran de télévision ou de cinéma est le produit d'une synthèse dite additive, où l'on additionne les valeurs de couleur d'images superposées. Ainsi en additionnant les trois couleurs primaires on obtient un blanc pur.
Une image produite par une imprimante est le produit d'une synthèse dite soustractive. Dans ce nouveau cas, on soustrait les valeurs de couleur superposées. Donc en soustrayant les trois couleurs secondaires on obtient, en théorie, un noir pur.
Ainsi une image couleur numérique est divisée en trois "images" noirs et blancs. Et l'addition de ces trois images, dans leurs couleurs attirées, nous donne l'image couleur que nous pouvons percevoir.
Synthèse additive des canaux RGB
Le canal alpha
Lorsque le format de l'image le permet, il est possible d'ajouter à l'image un quatrième canal dit "couche alpha". Ce dernier te permet d'obtenir de la transparence dans tes images.
Les autres canaux
Avec l'apparition de l'image de synthèse, les logiciels d'infographie 3D te permettent d'exporter une multitude de canaux qui permet une manipulation complète de l'image et des couleurs tout au long du processus créatif.
kk
En informatique, tout est 0 et de 1 qui produisent entre autres des images. Ainsi, il possible d'appliquer différentes formules mathématiques qui permettent de fusionner deux images ensembles. Les mathématiques ont une place non négligeable dans les effets spéciaux.
Fusion |
Description |
Résultat |
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Normal |
La couleur finale est la couleur source. Ce mode ignore la couleur sous-jacente. |
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Produit |
Pour chaque couche de couleur, multiplie la valeur de la couche de couleur source par la valeur de la couche de couleur sous-jacente et divise par la valeur maximale du mode 8 bits par couche, 16 bits par couche ou 32 bits par couche, selon le codage des couleurs du projet. La couleur finale n’est jamais plus claire que la couleur originale. Si une couleur d’entrée est noire, la couleur finale est noire. Si une couleur d’entrée est blanche, la couleur finale est l’autre couleur d’entrée. Ce mode de fusion simule un dessin réalisé sur du papier avec plusieurs stylos ou une lumière devant laquelle plusieurs feuilles de gélatine ont été placées. Lorsque la fusion s’opère avec une couleur autre que le noir ou le blanc, la couleur obtenue au niveau des calques ou des tracés associés à ce mode est toujours plus foncée. |
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Ecran |
Chaque valeur de la couche de couleur finale correspond à la valeur la plus haute (la plus claire) de la couche de couleur source et à la valeur de la couche de couleur sous-jacente correspondante. |
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Incrustation |
Multiplie les couleurs complémentaires des valeurs de la couche de couleur, puis choisit la couleur complémentaire du résultat. La couleur finale n’est jamais plus sombre que la couleur d’entrée. Utiliser ce mode revient à projeter simultanément plusieurs diapositives photo sur un seul écran. |
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Obscurcir |
Chaque valeur de la couche de couleur finale correspond à la valeur la plus basse (la plus sombre) de la couche de couleur source et à la valeur de la couche de couleur sous-jacente correspondante. |
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Eclaircir |
Chaque valeur de la couche de couleur finale correspond à la valeur la plus haute (la plus claire) de la couche de couleur source et à la valeur de la couche de couleur sous-jacente correspondante. |
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Densité couleur - |
La couleur finale correspond à la couleur source éclaircie : elle reflète la couleur du calque sous-jacent en diminuant le contraste. Si la couleur source est un noir pur, la couleur finale est la couleur sous-jacente. |
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Densité couleur + |
La couleur finale correspond à la couleur source assombrie : elle reflète la couleur sous-jacente. Un blanc pur ne produit aucun effet. |
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Lumière crue |
Multiplie ou superpose les valeurs de la couche de couleur d’entrée, en fonction de la couleur source d’origine. L’effet est semblable à la projection d’une lumière crue sur le calque. Pour chaque valeur de la couche de couleur, si la couleur sous-jacente contient moins de 50 % de gris, le calque est éclairci comme s’il était superposé. Si la couleur sous-jacente contient plus de 50 % de gris, le calque est obscurci comme s’il était multiplié. Ce mode est utile pour créer un effet d’ombre sur le calque. |
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Lumière douce |
Assombris ou éclaircis les valeurs de la couche de couleur du calque sous-jacent, en fonction de la couleur source. L’effet est semblable à la projection d’une lumière diffuse sur le calque sous-jacent. Pour chaque valeur de la couche de couleur, si la couleur source contient moins de 50 % de gris, la couleur finale est plus claire que la couleur sous-jacente (comme si elle était moins dense). Si la couleur source contient plus de 50 % de gris, la couleur finale est plus sombre que la couleur sous-jacente (comme si elle était plus dense). Un calque avec un noir ou un blanc pur devient nettement plus foncé ou plus clair, mais vous n’obtenez ni un noir pur ni un blanc pur. |
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Différence |
Pour chaque couche de couleur, soustrais la valeur d’entrée la plus sombre à la plus claire. L’application de blanc inverse la couleur de fond ; l’application de noir ne produit aucun effet. |
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Exclusion |
Produis un effet semblable au mode Différence avec un moindre contraste. Si la couleur source est blanche, la couleur finale est complémentaire de la couleur sous-jacente. Si la couleur source est noire, la couleur finale est la couleur sous-jacente. |
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Teinte |
La couleur finale a la luminosité et la saturation de la couleur sous-jacente, et la teinte de la couleur source. |
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Saturation |
La couleur finale a la luminosité et la teinte de la couleur sous-jacente, et la saturation de la couleur source. |
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Couleur |
La couleur finale a la luminosité de la couleur sous-jacente, et la teinte et la saturation de la couleur source. Ce mode de fusion permet de conserver les niveaux de gris de la couleur sous-jacente. Ce mode de fusion permet de colorer des images en niveaux de gris et de teinter des images en couleur. |
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Luminosité |
La couleur finale a la teinte et la saturation de la couleur sous-jacente, et la luminosité de la couleur source. Ce mode est le contraire du mode Couleur. |
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Le suivi de mouvement ou plus communément la notion de "tracking" ne se limite pas à l'échantillonnage d'un mouvement dans l'image. Sa fonction permet d'isoler un élément dans l'image, d'incruster un objet ou d'enlever une personne par exemple dans une séquence d'images.
On différencie 3 types de suivis de mouvement, le "tracking de plan" qui consiste à réaliser un tracking sur un plan 2D. Le "tracking 3D" vient ajouter la notion de profondeur au suivi.
Le tracking de point
Le suivi par point est présent dans deux nombreux logiciels et se distingue comme la technique actuellement la plus répandue étant donné son fonctionnement simple. Il consiste à placer un point dans l'image et le moteur de suivi va faire suivre le point avec l'élément sur l'image. Ainsi il devient facile de suivre un avion dans le ciel ou bien un phare de voiture en mouvement.
Le tracking de plan
Lorsque vous voulez effecteur le suivi d'un écran, d'une table ou d'une surface plan en général, le tracking de plan entre en jeu ! Ce type de tracking fonctionne à l'aide de forme que l'on place autour de l'objet que l'on souhaite tracker. Une fois le processus lancé, le logiciel va analyser le contenu dans la forme et cela de manière à déformer la forme selon la perspective de l'image.
Le tracking 3D
Le moteur de suivi d'un tracking 3D fonctionne différemment d'un tracking de point ou de plan. Généralement, il n'est pas nécessaire de définir une zone de suivi. Le logiciel crée une nuée de centaines de points qui vont et viennent tout au long du plan, puis il reconstitue la caméra en utilisant une poignée d'entre eux. Ce tracking et le top de ce que l'on peut faire aujourd'hui et permet facilement d'intégrer des monstres dans une ville ou tout simplement de poser une théière sur la table.
Les outils de tracking
Mocha est le logiciel incontournable du tracking planar. Reconnu pour sa précision, ce logiciel est en phase de devenir universel du faite de sa présence sur les différents logiciels de montages et de vfx.
Boujou et l'incontournable des logiciels de tracking 3D ! Récompensé et utilisé dans deux nombreux films à gros budget, il combine efficacité et facilité d'utilisation.
SynthEyes est le logiciel phare de Andersson Technologies. Ce logiciel complet permet de réaliser des tracking 3D de qualité grâce à ses nombreux outils.
Voodoo est le nouveau logiciel de tracking 3D de la compagnie Viscoda. Ce logiciel récent est disponible en téléchargement sur toutes les plateformes.
Logiciel professionnel largement utilisé dans l'industrie du cinéma. En plus de son tracking 3D il gère parfaitement la génération de cache de profondeur pour générer des environnements 3D directement depuis les rushs.
Logiciel de tracking 3D récemment racheté par Autodesk. En plus d'une interface complète, il permet un flux accéléré avec les autres outils phares de la compagnie.
La rotoscopie (ou roto) est le procédé d'ajustement image par image d'un plan, généralement en utilisant des masques. Les outils de clonage et de peinture sont des variantes de la même tâche.
Les caches articulés
Un cache "articulé" est un cache dans lequel les points des masques sont ajustés individuellement pour suivre une forme en mouvement.
Une des clés de ce procédé pour travailler rapidement est de créer intentionnellement des masques séparés pour les différentes parties dont tu sais que leurs mouvements sont indépendants.
Le morphisme
Le morphisme est une combinaison de deux déformations et d'un fondu. Avec deux images, vous déformez la forme de la cible de la forme de l'image source vers sa forme finale, et vous faites un fondu de la cible par-dessus la source.
La peinture et la duplication
La peinture est généralement utilisée en dernier recours quand la rotoscopie n'est pas réalisable, pour une raison simple : le travail de peinture est laborieux et posera plus de problèmes qu'avec une approche par masques. Les outils de peintures ont deux utilisations prédominantes :
- Le nettoyage des couches alpha en peignant directement en noir ou blanc dessus.
- L'utilisation de l'outil dupliquer pour couvrir une partie de l'image avec une source alternative.
