Passer du tournage au montage n'est pas aussi rapide qu'on le pense. Depuis toujours, les rushs sont synonymes d'organisation et les sons de synchronisation. Si ces termes ne te sont pas familiers, ce cours est fait pour toi !
Le transcodage vidéo ou audio est l'action de changer le format de codage d'un média utilisé pour comprimer ou encapsuler un média audio ou vidéo dans un fichier. Mais attention, il s'agit d'une compression sans perte afin d'optimiser tes médias pour le montage.
Il est important de bien comprendre la notion de compression Inter (opposé à la compression intra). En effet chaque vidéo en général est compressé, c'est-à-dire que leurs tailles sont réduites ainsi que leurs qualités pour obtenir des vidéos de faibles tailles et qui restent correctes à visionner. Mais la compression demande également une décompression lors de lecture du média pouvant entrainer un ralentissement de l'ordinateur.
La notion d'interimage
"Interimage" comme "entre image" ! On le sait tous, une vidéo est d'une succession d'images se suivant et criant un effet de mouvement lorsqu'elles défilent. Mais lorsque tu visionnes une vidéo au ralenti, tu peux constater généralement que très peu d'éléments changent d'une image à l'autre.
C'est là que la "technique d'estimation du mouvement" entre jeux, il va analyser une image par rapport à sa voisine et n'enregistrer que les différences de mouvement entre ces deux images.
Ce codage de type intra ne se limite pas seulement à des images isolés. Il utilise des groupes d'images rendues indissociables : c'est ce qu'on appelle le GOP.
Le GOP
Le GOP signifie groupe d'image. La taille de ce groupe d'image est déterminée par la compression intra. Cela rend ce groupe totalement dépendant de lui-même. Lorsque tu lis une vidéo sur ton PC et lorsque tu veux faire pause sur une image précise cela t'est parfois impossible et le lecteur va placer ton curseur à côté. Et bien, cela est dû au GOP !
Un GOP est composé :
- Image I
C'est l'image clé, l'image enregistrée dans son intégralité et celle que le lecteur vidéo t'affiche lorsque tu mets en pause ta vidéo.
- Image P
C'est l'image qui est dite "prédite" à partir de l'image clé.
- Image B
C'est l'image qui est prédite de manière "bidirectionnelle". C'est-à-dire qu'elle dépend autant de l'image P que de l'image I.
Pour conclure
Ainsi, la compression inter, ou interimage, exploite la redondance entre plusieurs images successives ! Cela est très utile pour réduire la taille d'une vidéo, mais présente également un sérieux désavantage lorsque l'on souhaite travailler la vidéo. Ainsi ce type de compression n'est pas conseillé pour le montage.
Il est important de bien comprendre la notion de compression Intra (opposé à la compression inter). Une vidéo est composé d'une suite d'image qui crée l'illusion du mouvement lorsqu'elle défilent. Faisons pause et observons une image d'une vidéo et observons là !
La rebondance spatiale
Une image est généralement composée de zone quasiment uniforme opposée à des zones détaillées. Nous sommes d'accord pour dire qu'une zone uniforme est composée de même couleur et c'est là que la compression intra intervient. Cette compression nous dit qu'il est inutile de coder chaque couleur identique de manières différentes. Ainsi elle va regrouper ces mêmes couleurs, avec plus ou moins de tolérance, afin de réduire considérablement la taille de chaque image de la vidéo, c'est ce qu'on appelle la "redondance spatiale".
Pour conclure
Ainsi la compression intra, ou intra-image, exploite la redondance entre les mêmes couleurs dans une même image ! Cela est très utile pour réduire la taille d'une vidéo et présente également l'avantage de pouvoir afficher plus rapidement chaque image de la vidéo. Ce type de compression est celui à utiliser lorsqu'on va travailler l'image et la montée.
Ainsi vous l'aurez compris, la compression intra-image est fortement recommandée pour le montage. Il présente l'avantage d'être plus léger qu'un fichier brut et plus rapide à décoder qu'un format employant une compression interimage.
Avid DNxHR & DNxHD launch
Le DNxHD & DNxHR offre une gamme supérieure de résolutions média. Il est conçu pour des formats allant de l'HD Ready (1280x720 pixels) jusqu'au format 4K (4096×2160 pixels).
Apple ProRes launch
Longtemps réservé aux utilisateurs Mac, le codec ProRes est maintenant répandu sur toutes les plateformes. Ce format optimiser pour Final Cut en autre permet de travailler aussi bien avec des rushs SD (720x576 pixels) que des rushs 5K (5120×2160 pixels), ainsi que tous les formats intermédiaires.
Sony XAVC launch
Développé pour les nouveaux grands formats, le XAVC est le codec basé sur le H.264 pour te permettre de travailler avec des rushs allant jusqu'à 4K (4096×2160 pixels) et prochainement le 8K (8192×4320 pixels).
GoPro CineForm launch
Le codec GoPro CineForme est un codec multiforme optimisé pour compresser des rushs provenant de diverses caméras. Également optimisé pour les grands formats. Il d'ore et déjà capable de supporter des formats 4K (4096×2160 pixels), 6K (6560x3102 pixels), 8K (8192×4320 pixels) et plus.
Panasonic AVC-ULTRA launch
Héritier du AVCIntra qui a fait ses armes la décennie dernière, ce codec mis à jour offre de nombreuses options et supporte à présent les grands formats allant jusqu'à 4K (4096×2160 pixels).
L'outil qui te permet d'administrer de façon efficace toutes les ressources qui prennent part à des projets comme les films, petits films ou publicités.
C’est le logiciel phare dans l’industrie du cinéma. Sobre, efficace, tout est possible. On trouve les templates officiels de plusieurs séries. Si vous travaillez un jour là-bas, il est presque indispensable.
Adobe Story est un outil de développement de scripts et scénarios collaboratif. Le logiciel comprend des outils de planification, permettant aux planifications d'être utilisées dans un ou plusieurs scripts.
WriterDuet a le vent en poupe. Il s’agit d’un logiciel utilisable en ligne ou selon un logiciel pour faciliter la collaboration entre plusieurs scénaristes.
C’est le logiciel de compression proposé dans la collection adobe. Il permet de décompresser et compresser de manière simple et efficace de nombreux formats.
C’est le logiciel propriétaire proposant les derniers codecs destinés à la diffusion et la postproduction. Polyvalent et très rapide, il trouve sa place dans le monde professionnel.
Le dérushage est à la fois la dernière partie du tournage et la première étape du montage. Cela consiste d'abord à effectuer les copies des rushs filmés sur le plateau, les trier. Dans un second temps, on sélectionne les séquences à utiliser lors du montage en les transférant sur le logiciel de montage.
Le Dossier
La première étape est la création d'un dossier qui regroupera toutes les rushs de ton projet. Ce dossier doit être composé de sous-dossier pour classer tes différents types de médias :
- Les rushs vidéos de ta caméra.
- Les rushs sons de ton enregistreur audio.
- Des images divers.
- Les musiques pour ton projet.
- Les rushs transcodés.
...
Le projet
La seconde étape est la création d'un projet dans ton logiciel de montage. Il faut définir les emplacements de sauvegardes et de caches, etc. La meilleure méthode pour cela est de faire en sorte que les différents fichiers qui seront produits par le logiciel de montage se trouvent dans ton dossier racine de ton projet.
Le bins
La troisième étape consiste donc logiquement à importer les différents médias dans le logiciel de montage. Dans les logiciels non amateurs, il est possible de créer des dossiers que l'on appelle "Bins". Ces bins vont te permettre de trier tes médias en fonction de leurs genres et de leurs contenus.
Il est intéressant pour la suite de renommer chacun des médias importés et d'y ajouter une description directement depuis ton logiciel. Cela permettra de pouvoir plus facilement retrouver un média en particulier et ainsi accélérer ton travail de montage.
Pour aller plus loin, il est important de visionner chacun de tes rushs pour pouvoir les marquer. Cela te permettra d'identifier les moments clés dans une longue séquence ou bien de déterminer la plage d'utile dans chacun de tes médias.
OffLoad est l'outil qui te faut pour le dérushage. Compatible avec la plupart des formats natives de caméra, il te suffit d'insérer ta carte ou connecter ton support de stockage. Puis le logiciel effectue une copie de tes rushs de manière organisée ainsi qu'un backup de secours.
La synchronisation est l'action de coordonner les rushs vidéos et sons de telle manière à les aligner comme lors de prise de vue.
Le clap, ça sert à quoi ?
Le clap au cinéma ne sert pas qu'à identifier la prise que l'on tourne en marquant des informations dessus. Il sert surtout au monteur pour synchroniser (à l'image près) le son et l'image au moment où le clap se ferme et où le son du choc est émis. Il sert aussi à synchroniser plusieurs caméras lorsque l'on tourne en multicam.
Avant chaque scène, une fois que la caméra enregistre (après les fameux « moteurs demandés ! » et « ça tourne !« ), le heurtoir est rabattu sur la plaque inférieure produisant un claquement sec.
Puis lors de phase de synchronisation, c’est ce claquement qui permet de caler le son à l’image près lors du montage. Le principe est très simple : on fait coïncider l’image où le heurtoir touche la plaque avec le son correspondant.
Qui l'utilise ?
La personne en charge du clap est le clapman. Sur les grosses productions, une personne peut avoir comme seul rôle d’être le clapman, mais pour des raisons de budget il peut aussi avoir d’autres fonctions. Suivant le pays, le clapman peut être un machiniste (France) ou alors c’est un assistant-opérateur qui s’en charge.
Comment on s'en sert ?
La mise en scène et la technique sont prêtes, le tournage du plan peut commencer. Le réalisateur ou son assistant demande le moteur (« moteur demandé ! »), une fois l’enregistrement du son lancé, l’opérateur lance « ça tourne ! ». Une fois la caméra prête à enregistrer, le premier assistant caméra ordonne le clap (« Clap ! » ou « Annonce ! »). Le clapman s’avance alors dans le champ de la caméra et fait son annonce : « N°Plan/N°Prise » puis rabat le heurtoir. Il sort du cadre.
Le clap de fin
Pour diverses raisons, le clap peut être fait à la fin d’une prise. Il est alors effectué clap à l’envers pour qu’on puisse immédiatement reconnaitre que c’est un clap de fin.
La différence entre clap ouvert et clap fermé
Il existe deux façons de clapper. Une consiste à relever immédiatement le heurtoir après l’avoir rabattu. C’est le « clap ouvert ». L’autre consiste à ne pas relever le heurtoir après avoir clappé. Dans les deux cas, le clap assure sa fonction d’aide à la synchronisation.
Dans n'importe quelle production audiovisuelle, qu'il s'agisse d'un film, d'une vidéo ou d'un travail purement audio, la nécessité d'identifier précisément une position sur un support a toujours fait partie du métier. Bien qu'il ait toujours été possible de travailler sans timecode, on se simplifie grandement la vie quand on y fait appel.
Le Time Code consiste à représenter des adresses assez précises, en Heures:Minutes:Secondes:Images exemple : 03:45:12:22
Les 3 grands formats de TimeCode
Formats |
Cadence d'image |
Application type |
|---|---|---|
|
Film |
24 images/seconde |
Pour le cinéma |
|
EBU |
25 images/seconde |
Pour la télévision dans les pays où le secteur est à 50 Hz. |
|
SMPTE |
29,97/30 images/seconde |
Pour la télévision dans les pays où le secteur est à 60 Hz. |
OffLoad est l'outil qui te faut pour le dérushage. Compatible avec la plus part des formats natives de caméra, il te suffit d'insérer ta carte ou connecter ton support de stockage. Puis le logiciel un copie des tes rushs de manière organisé ainsi qu'un backup de secours.
OffLoad est l'outil qui te faut pour le dérushage. Compatible avec la plus part des formats natives de caméra, il te suffit d'insérer ta carte ou connecter ton support de stockage. Puis le logiciel un copie des tes rushs de manière organisé ainsi qu'un backup de secours.
