La séquence d’ouverture doit s’étendre sur 10 % de la longueur de l’histoire. Il faut mettre en place le cadre de votre histoire, puis révéler le quotidien du héros afin d'avoir de l’empathie pour lui. Il faut rendre le héros sympathique et attachant d’une façon ou d’une autre.
Pour les 15 % suivant, le héros réagit à la nouvelle situation, conséquence de l’opportunité qu’on lui a donnée. Il s’adapte à son nouveau cadre et essaie de comprendre ce qui se passe.
Cette troisième étape se déroule entre les 25 et 50 % de votre script. Le héros se rapproche de son objectif. Il rencontre des obstacles, mais il lui est facile de les surmonter. Gardez à l’esprit dont un héros est animé par une volonté sans faille à surmonter les obstacles.
Le point de non-retour amène son lot de complications et augmente les enjeux. La quatrième étape commence à partir du point médian, c’est-à-dire le milieu de l’histoire. Atteindre l’objectif semble devenir de plus en plus improbable, le héros a davantage à perdre s’il échoue.
Le début de l’acte 3 montre le héros au plus bas de son aventure. Il lui faut fournir l’ultime effort, risquer tout ce qu’il a pour atteindre l’objet de sa quête. Nous ne savons toujours pas s’il réussira ou échouera, mais pour le héros, une seule chose compte ; réaliser son objectif. D’ailleurs, il n’a pas le choix. C’est la seule chose qu’il a à faire à ce moment de l’intrigue.
Aucune histoire ne se finit sur la résolution du conflit. Il y a toujours un lendemain. Lors de l’étape 6, il faut montrer la nouvelle vie du héros maintenant qu’il a terminé son voyage. Il faut se contenter de laisser son lecteur étonné ou exalté. Mais dans les comédies romantiques, les films d’action, policiers ou drames, les conséquences de l’après-conflit sont décrites avec davantage de détails.